"Nam, peu importe que l’on ne communique pas sur une base quotidienne, nous avons nos vies, mais notre lien est fort, je ne l’oublierai jamais et toi non plus j’en suis sur. Tôt ou tard je passerai par les Etats-Unis et nous ajouterons un nouveau chapitre à l’histoire. Oui mon ami. "

– Vincent, Message Facebook, novembre 2013

 

Je suis très heureux et me sens comblé de cette connexion avec M. Vincent Leduc après 34 ans. Regarder ces merveilleuses photos de notre passage du camp de réfugiés de Buton à Singapour en mai 1979 s’est révélé une expérience proche du rêve.

Depuis notre connexion en septembre 2013, Vincent et moi n’avons pas communiqué d’une autre manière. Nous ne nous sommes pas parlés au téléphone ou par vidéo. Mon intuition me dit que je dois rencontrer Vincent en personne. Converser autrement ne me semble pas adéquat. Me reconnaitre sur les photos de Vincent a ouvert mon monde d’une façon inattendue. C’est grâce à ces photos que j’ai pu commencer ce site et raconter mon histoire. Et raconter mon histoire a été une véritable expérience de thérapie pour moi. Je veux lui serrer la main et lui exprimer l’importance de ses images.  Des sentiments et des souvenirs enterrés ont refait surface en moi. Son travail photographique a témoigné de ce qu’ont vécu les boat-people vietnamiens en profondeur. Je veux lui dire personnellement à quel point ses photos de moi sur ce bateau comptent pour moi et ma famille.

Maintenant que nous sommes entrés dans une étroite collaboration sur ce projet de site au cours des derniers mois, j’ai eu la chance d’en apprendre davantage sur l’expérience de Vincent auprès des boat-people, aussi sur son expérience personnelle avec Gary au camp de réfugiés de Buton, et au cours du voyage à Singapour. J’ai réalisé que nous racontons tous les deux une histoire similaire, mais de points de vue différents.

Vincent avait environ dix ans de plus que moi. Étant un photojournaliste professionnel venant d’un pays développé (France), il était bien mieux informé et conscient des événements qui ont conduit à la crise des réfugiés qui se déroulait sous ses yeux et qu’il capturait sur des films à travers l’objectif de son appareil. Les récits de Vincent par morceaux dans les messages Facebook étaient informatifs, riches en détails, et ajoutaient un éclairage global.

En contraste, j’étais un jeune adolescent venant d’un pays pauvre ravagé par la guerre. La seule information disponible pour moi était celle que je voyais et entendais des gens qui m’entouraient. Il n’y avait pas de communication électronique. Il n’y avait pas de médias d’aucune sorte. À cette époque, tout ce que je connaissais du monde était limité à ce qu’on m‘avait appris dans le système scolaire communiste et à travers la propagande anti-démocratique. En conséquence, mon histoire reflète mon point de vue et les sentiments d’un jeune garçon innocent.

Je crois que les choses arrivent pour une bonne raison. Au cours des trois dernières décennies, j’ai partagé l’histoire de mon évasion du Vietnam sur un bateau de nombreuses fois dans les journaux du Nébraska et de Californie. Mais les détails de ma seconde mésaventure du camp de Buton à Singapour relevaient d’une expérience personnelle que je gardais largement pour moi-même.

Comme pour Vincent, sa collection de photos de témoignage sur les réfugiés vietnamiens et les autres réfugiés d’Asie du Sud-Est, dont notre voyage en bateau à Singapour il y a 37 ans, était rangée dans des boites couvertes de poussière chez lui à Paris. Beaucoup de ces photos sans prix révèlent des histoires non dites.

Maintenant que nos vies ont achevé un tour complet, je réalise que Vincent et moi avons plusieurs points en commun. J’ai récemment appris qu’il suivait des cours de poterie et qu’il envisageait d’ouvrir un atelier dans l’avenir. Ce passage de l’art photographique à la poterie a résonné fortement en moi. J’ai aussi suivi des cours de poterie au lycée et au collège dans le Nébraska dans les années 80, et j’ai vraiment aimé cette expérience. En fait, j’ai même conservé ma propre collection de vases aux formes étranges.

Je suis encore plus impatient de rencontrer Vincent. Nous aurons beaucoup de questions à aborder tous les deux sur notre voyage à Singapour il y a si longtemps. Je veux aussi voir davantage de son travail photographique sur les réfugiés d’Asie du Sud-Est au cours des années 70 et 80.

Je peux peut-être l’aider à créer un site dédié à ses photos, et ainsi connecter avec d’autres réfugiés comme moi.

Ce sera le chapitre final de Mon Projet de Mésaventure Singapourienne en 1979. L’histoire va se poursuivre avec des coups de téléphone et des clips vidéo. Je vois des photos en couleur de nous deux vieux et heureux. Avec peut-être la Tour Eiffel dans le fond. Rencontrer Vincent sera une expérience merveilleuse, pleine de sourires.

Je crois en la poursuite de mes rêves, et je rêve de rencontrer Vincent à Paris.

– Nam Nguyen, Avril 2016

RÉUNION DE 39 ANS À PARIS

Encore ensemble

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"Je ne peux pas exprimer combien cette histoire m'a touché. C'est une véritable histoire de la survie et de la force personnelle, ainsi qu'un récit historique d'une expérience de réfugiés qui a ouvert les yeux sur ce que certains doivent supporter pour la liberté que nous considérons parfois comme acquise. Comme l'un des collègues de Nam, j'étais complètement inconscient de son histoire incroyable. Ce fut une expérience éducative et éducative pour apprendre plus sur son histoire. "

– Tracy Jenkins,

Folsom, California

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Récit de Nam Nguyen ©2016

Photos de Vincent Leduc ©1979

SINGAPORE79.COM

Ma mésaventure à Singapour, 1979

CHANSONS SUR L'EXPÉRIENCE DES RÉFUGIÉS VIETNAMIENS

"Sea of Memory (Biển Nhớ)"

  - Mỹ Hạnh, 2011

"Sea of Memory (Biển Nhớ)"

  - Khánh Ly, 1980s

"Refugee"

  - Tom Petty & The Heartbreakers, 1979

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